J’aimerais vous parler d’une femme bien spéciale, Geneviève, mon premier modèle de femme, ma mère. Le mois de mai nous permet d’honorer à chaque année de façon officielle nos mamans.
Il est toujours possible de critiquer la commercialisation de toutes ces fêtes. Mais il n’en demeure pas moins que nos mamans méritent toute cette attention. Mère moi-même d’un garçon âgé de 26 ans, c’est un privilège de vie que de vivre la naissance de son enfant et d’accepter toutes les responsabilités qui l’accompagnent.
Je m’incline devant vous toutes, mesdames, qui avez contribué à élever vos propres enfants ou ceux des autres:
mères adoptives qui, pour des raisons souvent physiologiques, n’avez pu vous-mêmes donner naissance, mais avez su donner votre amour à un enfant dont la mère ne pouvait s’occuper pour des circonstances personnelles;
mères biologiques qui avez porté la vie et avez fait le sacrifice de remettre votre enfant dans les mains d’une autre pour en assurer son bien-être;
tantes au grand cœur ou marraines qui avez accueilli les enfants de vos frères et sœurs comme s’ils étaient vôtres.
Je m’incline surtout devant ma mère et j’aimerais vous la présenter par un article que Mylène Moisan du journal Le Soleil a écrit à son sujet ou enfin sur un des épisodes de sa longue vie. Âgée aujourd’hui de 94 ans et en route pour son 95e en octobre, elle fut et est tout un modèle de femme. Née entre deux guerres à Paris et élevée en banlieue de Paris près de Orly, elle correspondit avec mon père, né et vivant à Alma. C’est par la voie du courrier qu’elle reçut sa demande en mariage et s’embarqua sur le SSAtlantique pour une traversée d’une durée de six jours pour fonder sa famille. Quelle audace et courage que de tout laisser derrière elle! Mais qui prend mari, prend pays!
Elle a eu ses combats comme nous toutes. Nous faisons avec ce que nous avons. Mais sa détermination, sa volonté et sa résilience face aux aléas de la vie me rendent si fière de ma mère. Je me souviens d’un livre, il y a maintes années, «Ma mère, mon miroir». Mais du haut de ma jeunesse, je refusais cette idée d’être comme elle, je criais haut et fort mon unicité, partie pour refaire le monde et faire à ma tête. Mais la vie nous apprend vite à retourner vers ses sources pour mieux se comprendre et apprendre de ceux et celles qui sont passés avant nous. Bien sûr notre créativité, nos ambitions, nos expériences nous rendent uniques. Toutefois, les graines qu’elle a semées en m’élevant ne sont pas parties au vent, mais ont grandi dans mon cœur.
Quelle bénédiction que d’avoir comme premier modèle de femme, une femme comme ma mère et je ne peux que ressentir beaucoup, beaucoup de gratitude pour elle. Je t’aime maman…
Pour lire l’article de Mylène Moisan sur un épisode de la vie de Geneviève Dufour:
https://www.ledroit.com/chroniques/cette-histoire-je-lai-gardee-pendant-65-ans-4166597df411ccacfff4014c37661634
Rédigé par Dre Dominique Dufour, chiropraticienne, D.C.

Passionnée de golf, de course et de sports, elle vise l’amélioration des performances autant chez les athlètes qui la consultent, que dans la vie quotidienne de ses patients plus âgés.
Dre Dominique Dufour, graduée du Logan College of Chiropractic de St-Louis au Missouri aux États-Unis, est chiropraticienne depuis plus de 40 ans dans la grande région de Québec et est reconnue pour son approche non médicamenteuse dans la gestion des problèmes d’arthrose.