Vous vous souvenez de ce jeu ?
En voiture, cela passait le temps! Je pars en voyage et j’apporte ma brosse à dents… et un ami de répondre : «je pars en vacances et j’apporte ma brosse à dents et mon livre»… «je pars en vacances et j’apporte ma brosse à dents, mon livre et ma valise brune»… «ma brosse à dents, mon livre, ma valise brune et mes espadrilles»…
L’avantage de ce jeu c’est qu’on ne paie pas pour les excédents de bagages mais on n’y apprend pas à voyager léger!
Ha le temps des vacances! Enfin arrivé! Alors surgit la question: Allez-vous à l’extérieur? Non, cette année je vais à l’intérieur… de moi. Il est certain que je n’ai plus de jeunes enfants à la maison, donc pas de préoccupation à leur assurer des vacances mémorables, sans oublier le lavage et la cuisine à leur préparer durant deux semaines. Quoique le lavage, on n’y échappe jamais au retour.
Cette année, mes vacances se dérouleront donc à la maison. Je souhaite y vivre et ne pas seulement m’en servir comme d’un dortoir. Car la maison, c’est souvent un pied-à-terre, on s’y réveille, on y déjeune, on part travailler, on y revient pour souper et y coucher. C’est d’ailleurs à se demander pourquoi les gens se construisent des maisons de plus en plus grandes.
Alors j’espère y vivre durant mes prochaines vacances.
L’hiver passé, alors que je mentionnais à une amie que je partais dans le sud me reposer, ce que j’appelle ma semaine de lecture, elle me répondait : ça coûte cher lire! Nous avons bien ri, mais elle n’avait pas tout à fait tort sur cet aspect. Mais de lever les yeux de son livre et de se miroiter l’âme dans le bleu turquoise de la mer, cela n’a pas le même effet que le blanc (ou le gris) du banc de neige!
Alors pour les vacances d’été 2018, je souhaite avant tout me reposer, me déposer, ne pas être contrainte par aucun horaire. Quoiqu’on finit toujours par en avoir un : si on invite la famille à souper, on doit faire l’épicerie pour nourrir tout son monde; si on soupe au resto avec des amis… Il y a quand même un horaire à respecter, il en est de même pour une partie de golf! Mais au delà de certains incontournables (que j’aurai quand même choisi volontairement et avec la joie au cœur), il y aura de multiples matins (pas plus de 14), car on parle de deux semaines de vacances, où je me réveillerai sans cadran (mais toujours ou presque à la même heure car le corps a la mémoire des 50 autres semaines). J’irai alors dans ma salle de méditation et là, je m’y abandonnerai avec pur bonheur pour faire un voyage intérieur de la durée dictée par l’impulsion du moment (trouvez-en des compagnies aériennes qui vous loue gratuitement un siège pour une durée indéterminée - et mon fauteuil de méditation est tellement plus confortable!) ou je partirai sur le bord du fleuve pour une marche, puis sur un banc je m’assoirai pour me refléter dans l’eau du fleuve à mes pieds… J’aurai certainement de la gratitude de vivre dans une aussi belle ville! J’irai aussi courir et gambader avec joie dans les rues avoisinantes savourer ma liberté d’être, ou je resterai assise sur mon patio avec mes chats, mon conjoint à déjeuner en toute quiétude dans le silence (ou presque, il y a toujours le bruit de quelques véhicules) et la paix matinale, ou je débuterai un voyage imaginaire en ouvrant le roman en cours pour me laisser guider par le récit de l’auteur.
Et vous, allez-vous à l’extérieur ?
Je vous souhaite une belle continuité d’été en vacances ou un retour au travail tout en douceur. Et soyez heureux là où vous êtes, n’est-ce pas ce qui est le plus important après tout?
Rédigé par Dre Dufour, chiropraticienne, D.C.
Passionnée de golf, de course et de sports, elle vise l’amélioration des performances autant chez les athlètes qui la consultent, que dans la vie quotidienne de ses patients plus âgés.
Dre Dominique Dufour, graduée du Logan College of Chiropractic de St-Louis au Missouri aux États-Unis, est chiropraticienne depuis plus de 40 ans dans la grande région de Québec et est reconnue pour son approche non médicamenteuse dans la gestion des problèmes d’arthrose.