L’Halloween arrive à grands pas !
Quelle magie que d’observer les tout-petits dans leurs costumes d’Halloween !
Je ne veux toutefois pas être un rabat-joie, mais la quantité de sucre ingérée à l’Halloween et les jours qui suivront est faramineuse !
Vous me direz que ce n’est qu’une journée, ou une semaine dans l’année, le temps d’ingurgiter tous les bonbons amassés.
Mais n’y a-t-il vraiment que lors de cette journée thématique que nous nous sucrons le bec ?
La vérité, c’est que le sucre fête l’Halloween toute l’année en se déguisant sous toute sorte de forme et dans des quantités surprenantes.
Où se cache le sucre ? Malheureusement, il n’est pas seulement dans le sac de bonbons de votre enfant. Ce serait trop simple.
À cet effet, amusez-vous à répondre au petit quiz « cache-cache sucre », que Cathy Dion, diététiste-nutritionniste, il y a quelques années, présentait dans le cadre des conférences offertes à la clinique aux patients et invités.
Combien de carrés de sucre contiennent les aliments suivants ?
Conservez vos réponses précieusement, nous y reviendront !
Pendant un instant, jetons un coup d’œil sur les enjeux annuels causés par le sucre : obésité, diabète, réactions inflammatoires de toutes sortes et santé psychologique, pour ne nommer que les principaux.
Dans une société où la santé mentale est de plus en plus un enjeu, plusieurs études épidémiologiques ont associé la consommation de sucre à une augmentation du risque de dépression.
Ainsi, Mme Isabelle Huot, nutritionniste-diététiste, nous avertissait des dangers de la consommation du sucre dans un article du Journal de Montréal de 2020, en y énonçant les résultats de certaines de ces études : « Dans l’une d’elles (Whitehall Study), les hommes qui consommaient plus de 67 g de sucre par jour (plus de 16 c. à thé de sucre) étaient 23 % plus à risque de développer une dépression comparativement à ceux qui en consommaient moins de 40 g (moins de 10 c. à thé). Si cette étude ne permet pas de confirmer une relation causale, elle soulève des hypothèses intéressantes. Notamment, une consommation excessive de sucre affecterait la dopamine, le neurotransmetteur associé au circuit de récompense, et causerait de l’inflammation cellulaire, deux facteurs liés à la santé mentale. D’autres études ont documenté l’impact négatif d’une consommation élevée de sucre et de gras saturés sur les symptômes dépressifs. » (1)
La science évolue et nous permet de comprendre de mieux en mieux les effets de nos actes quotidiens sur notre santé physique et mentale afin de nous permettre de faire de meilleurs choix pour notre santé future.
La santé est un tout. En tant que chiropraticienne, ma mission professionnelle est de vous tenir informé des meilleures avenues pour votre santé physique et sur les effets que vos choix pourraient avoir sur l’ensemble de votre santé.
« Si une alimentation riche en gras saturés et en sucre est néfaste pour la santé physique, elle l’est aussi pour la santé mentale. Les études populationnelles ont rapporté que l’adhérence à une diète riche en fruits, en légumes, en noix, en poisson et en légumineuses est associée à un risque réduit de dépression. » (1)
C’est ainsi que Mme Huot relate les propos du Dr Steiger qui insiste aussi sur l’importance de la variété dans notre assiette :« Une plus grande diversité de microorganismes au sein de notre microbiote est assurément associée à une meilleure santé mentale et physique. Les personnes souffrant d’obésité, de troubles alimentaires et d’autres troubles mentaux manquent souvent de diversité bactérienne au niveau de leur flore intestinale. » (1)
Et l’Halloween, dans tout cela?
Je suis d’accord avec vous qu’on ne peut pas toujours aller à contre-courant d’une fête qui fait tant plaisir à nos tout-petits.
C’est en prenant conscience de la quantité de sucre qui se camoufle partout qu’on peut agir toute l’année sur la santé dans son assiette et dans celle de nos enfants afin de se permettre quelques petits écarts lors des fêtes comme l’Halloween.
Voici deux astuces tirées de la chronique «Quels sont les meilleurs sucres?» du site NutriSimple qui vous permettront d’être proactif tout au long de l’année, Vous pourrez ainsi profiter de l’Halloween sans trop de remords, ou à d’autres occasions, où le sucre est plus présent qu’on ne le voudrait.
Astuces pour diminuer votre consommation de sucre raffiné :
- Remplacez le sucre de vos recettes par de la purée de fruits (banane, pomme, datte) ou des fruits séchés (raisins secs, canneberges sans additifs).
- Ajoutez de la saveur à votre gruau, votre pain doré ou vos desserts au lait (yogourt, pouding au riz ou au tapioca) en utilisant de la cannelle, de la muscade, du gingembre, de la cardamome, de la vanille, des zestes de fruits citrins ou de l’eau de fleur d’oranger. Garnir de fruits frais de votre choix.
Auprès de mes patients, je constate régulièrement les ravages du sucre sur leurs malaises, ce dernier étant un facteur aggravant le processus inflammatoire.
Pour toutes questions sur votre alimentation et les bonnes pratiques à adopter selon votre état de santé, consultez une diététiste nutritionniste de l’ordre des diététistes nutritionnistes du Québec pour vous aider à trouver des solutions gagnantes pour votre santé globale : https://odnq.org/
Voici la réponse du quiz :
Et oui, le diable est vraiment dans le sucre et il se cache partout !
Souvenez-vous que du sucre c’est du sucre même s’il s’agit d’un fruit ! Encore là, la modération a bien meilleur goût !
(1) https://www.journaldemontreal.com/2020/11/16/nutrition-et-sante-mentale
Dre Dominique Dufour, chiropraticienne, D.C., votre chiropraticienne à Québec.
Clinique Chiropratique Dominique Dufour.
(Données indicatives seulement. En cas de doute sur votre état de santé, appelez à la clinique pour recevoir des conseils personnalisés à votre condition).
Passionnée de golf, de course et de sports, elle vise l’amélioration des performances autant chez les athlètes qui la consultent, que dans la vie quotidienne de ses patients plus âgés.
Dre Dominique Dufour, graduée du Logan College of Chiropractic de St-Louis au Missouri aux États-Unis, est chiropraticienne depuis plus de 40 ans dans la grande région de Québec et est reconnue pour son approche non médicamenteuse dans la gestion des problèmes d’arthrose.