Le mois de février est aussi appelé le mois de l’amour avec sa fête commerciale de la St-Valentin.
Il n’en demeure pas moins que d’en faire une manifestation volontaire de notre appréciation remplie d’affection auprès de nos proches est un acte digne de s’y attarder et même salutaire d’en prendre l’habitude.
C’est sur ce chemin que Christophe André nous guide dans son livre «Méditer, jour après jour». Il nous y invite à une pratique quotidienne de méditations inspirantes pour le cœur et l’âme. Voici des passages de son livre que je vous invite à parcourir pour nourrir vos pensées en préparation à cette belle fête de l’amour. L’effet physiologique ressenti sera moins sucré qu’une boîte de chocolats, mais votre cœur bénéficiera fort probablement du nectar des propos de cet auteur.
«Sans nourritures affectives, on est en danger, on ne grandit pas, on ne s’épanouit pas. Sans amour, on vit mal : on se durcit ou on sombre dans la folie ou dans la maladie. […]
La vie peut nous pousser à oublier ou à négliger cette dimension de notre humanité. La pratique de la pleine conscience nous propose de nous y reconnecter très régulièrement. […]
Il y a autour de moi une foule d’êtres humains qui m’ont aimé, aidé, souri, donné… Et continuent de la faire, et le feront demain. Avoir conscience de la dette, et s’en réjouir, et l’exprimer: c’est la gratitude. Amener régulièrement ma conscience sur cela, jusqu’à l’éprouver physiquement : ce sont les méditations de gratitude. Au fond, il y a trois démarches dans la gratitude: reconnaître son importance; s’arrêter un moment pour faire davantage qu’y penser, la laisser se répandre dans son corps, comme une émotion et pas seulement comme une pensée ; puis l’exprimer, bien sûr à celles et ceux qui nous ont aimés et aidés. Pensée, émotion, comportement…
Plus largement encore, il est capital de prendre conscience de l’importance extrême et absolue de l’amour: sous toutes ses formes (altruisme, affection, tendresse, gentillesse, compassion, générosité…). Capital de méditer sur cet amour. Cette philanthropie en action, les chrétiens la nomment charité, et les bouddhistes amour altruiste. Mais il s’agit évidemment de la même démarche: comprendre, héberger et pratiquer l’amour du prochain.»(1)
Beaucoup d’entre vous ont déjà vu la posture de l’enfant, cette posture inclinée, assis sur les genoux , le corps penché vers l’avant de sorte que le front est appuyé sur le sol et les bras étendus vers l’avant.
En réalité, physiquement cette posture place notre cœur au-dessus de notre tête…, une autre façon de réaliser quotidiennement que ce soit notre cœur qui guide nos gestes et non notre tête…
Bonne St-Valentin et de belles méditations... en pleine conscience!
Rédigé par Dre Dominique Dufour, chiropraticienne, D.C.
(1)André, C. (2010). Méditer, jour après jour. Paris: L'Iconoclaste.
Passionnée de golf, de course et de sports, elle vise l’amélioration des performances autant chez les athlètes qui la consultent, que dans la vie quotidienne de ses patients plus âgés.
Dre Dominique Dufour, graduée du Logan College of Chiropractic de St-Louis au Missouri aux États-Unis, est chiropraticienne depuis plus de 40 ans dans la grande région de Québec et est reconnue pour son approche non médicamenteuse dans la gestion des problèmes d’arthrose.