La liste est longue quand vient le temps d’énumérer les bénéfices de la pratique de l’activité physique chez les jeunes : maintien d’un poids santé, accomplissement d’objectifs, gestion du stress et de l’anxiété, augmentation de l’estime de soi, développement de relations sociales positives, meilleure concentration à l’école… Ils seraient fous de s’en priver!
Néanmoins, il peut être difficile, en tant que parent, de choisir la ou les bonnes activités pour son enfant. Est-il mieux de l’encourager à se spécialiser tôt dans une discipline sportive? Ou est-il préférable de diversifier ses activités? Quelles sont les recommandations à ce sujet?
La spécialisation précoce est une pratique intensive d’un seul sport durant toute l’année par l’enfant.
Avantages de la spécialisation sportive précoce
Plus l’enfant se spécialise tôt, plus il aura du succès dans son sport plus tard.
Le développement de l’expertise chez les jeunes permet d’augmenter leurs connaissances psychosociales et leur motivation dans leur pratique.
Risques associés à la spécialisation sportive précoce
- Blessures d’usure
- Fractures de stress
- Risque de surentraînement
- Retard de la ménarche
- Identité d’athlète forte et exclusive
- Risque de développer des troubles alimentaires
- Stress et anxiété
- Risque d’arrêt du sport précoce
Recommandations
- Favoriser la santé du jeune avant tout!
- Choisir des activités variées jusqu’à l’âge de 12 ans.
- Donner un repos suffisant. (1 à 2 jours/semaine et 2 à 3 mois par année)
- S’assurer que le volume d’entraînement n’augmente pas de plus de 5 à 10% par semaine.
- Choisir un entraîneur sportif qualifié.
- Fournir un équipement de qualité pour prévenir les blessures.
- S’assurer que l’enfant s’échauffe et fait bien ses étirements (voir auprès de l’entraîneur).
- Donner et éduquer le jeune sur les bienfaits d’une alimentation saine.
- Encourager le jeune à persévérer et éviter toute pression liée à la compétition.
- Comparer le jeune à lui-même au lieu de le comparer avec les autres.
- Encourager le jeune à se fixer des objectifs liés à sa performance et non aux résultats.
Par Rébecca Rémillard, Consultante en préparation mentale
Ces informations sont données à titre indicatif seulement. Afin de vous assurer que votre condition permet de suivre les conseils nutritionnels ou de pratiquer les exercices suggérés, veuillez consulter votre chiropraticienne ou votre médecin.
Références
1- Baker et al. (2009) 2- Hecimovich (2009) 3-Baker et Côté (2006) 4-Moesch et al. (2007)
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Passionnée de golf, de course et de sports, elle vise l’amélioration des performances autant chez les athlètes qui la consultent, que dans la vie quotidienne de ses patients plus âgés.
Dre Dominique Dufour, graduée du Logan College of Chiropractic de St-Louis au Missouri aux États-Unis, est chiropraticienne depuis plus de 40 ans dans la grande région de Québec et est reconnue pour son approche non médicamenteuse dans la gestion des problèmes d’arthrose.