Pour ceux d’entre vous qui me connaissez moindrement, vous savez que je suis quelque peu hyperactive! Mais voyons le bon côté des choses, j’aime m’impliquer au sein de la société! Il y a 2 ans, ma célèbre bougeotte allait me donner toute une leçon…
Je m’entraîne alors pour le 21km du Marathon des Deux-Rives. Tout se passe bien et je suis fort satisfaite de mes résultats. Puis l’hiver arrive avec ses souliers neufs et rigides bien étanches et je m’entraîne plus que jamais (j’aime courir quand il fait froid, ça réchauffe mes neurones!). Ayant planifié une semaine de vacances dans le sud, je pars avec mes vieilles godasses d’été bien usées. Là-bas, après seulement deux jours à courir mal chaussée, une douleur au pied survient. Je me fais une fasciite plantaire!
Vous savez, il n’y a rien de pire qu’une professionnelle de la santé pour se soigner. Quand vient le temps d’expliquer à mes patients que la guérison prend de la patience, j’ai les mots pour le dire mais ce discours-là, JE ne voulais pas l’entendre. La vie nous donne de ces leçons…
J’ai passé un premier six mois à faire à ma tête, c’est-à-dire à penser que je suis assez bien pour recourir et… vlan! Une autre volée! La fasciite est de retour. J’ai finalement compris que mon corps n’était pas différent de celui du voisin et que de suivre les mêmes règles de guérison que j’enseigne, serait une meilleure idée : progression dans l’entraînement, soins de réhabilitation et suivi des consignes à la maison. Sinon, on approche du but, on se pense capable de reprendre l’entraînement comme avant et si on va plus vite que le corps n’en est capable… on redescend aussi vite. Le jeu de serpent et échelle, ça vous dit quelque chose?
Devant mon incapacité de courir sans douleur, j’ai appris à découvrir la marche. Ses bienfaits physiologiques, vous les retrouverez dans le lien ci-bas. Ce que cela m’a apporté de précieux, c’est la naissance d’une belle amitié avec ma coiffeuse Annick Gignac! Rire, discuter, se taquiner tout en marchant (et maintenant en courant), c’est merveilleux! Elle prend soin de ma tête (extérieurement) mais elle a pris soin de ma tête intérieurement dans ces moments où je rongeais mon frein de ne pas pouvoir courir. Merci Annick de m’avoir accompagné tous ces matins à 5h40 (et oui, vous avez bien lu)!
J’ai aussi pratiqué la marche Afghane suite à des ateliers avec Sylvie Alice Royer, femme de cœur et tellement inspirante. La marche oxygénante qu’elle enseigne m’a occupé l’esprit (car il faut être attentif et compter ses pas et ses respirations). Vous vous souvenez, je suis hyperactive. Il faut que je m’occupe, même en marchant, et ça, le traitement de ma fasciite plantaire n’a pas guéri ce trait de caractère!
Comme le dit la fable de la fontaine : rien de sert de courir, il faut partir à point. Le plus important demeure de faire ce qu’on aime, et même si à prime abord, cela ne semble pas notre activité préférée, les cadeaux que l’on peut découvrir sont parfois surprenants. Je vous conseille la marche en bonne compagnie! Qui plus est, quoi de mieux qu’une rencontre avec soi-même?
Bon été à vous tous et venez marcher avec moi les samedis 10 juillet et 5 août prochains! Je ‘’compte’’ sur vous!
Rédigé par Dre Dominique Dufour, chiropraticienne, D.C.,
de la Clinique chiropratique Dominique Dufour, située à Sillery.
Vous pouvez consulter les bienfaits physiologiques de la marche et quelques conseils en cliquant ici
Passionnée de golf, de course et de sports, elle vise l’amélioration des performances autant chez les athlètes qui la consultent, que dans la vie quotidienne de ses patients plus âgés.
Dre Dominique Dufour, graduée du Logan College of Chiropractic de St-Louis au Missouri aux États-Unis, est chiropraticienne depuis plus de 40 ans dans la grande région de Québec et est reconnue pour son approche non médicamenteuse dans la gestion des problèmes d’arthrose.